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    Home » Les camerounais ne savent pas épouser
    Chronique

    Les camerounais ne savent pas épouser

    adminBy admin17 février 2025Aucun commentaire5 Mins Read
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    Il y a un mot, non, pas un mot un concept en vogue au Cameroun qui m’énerve : la responsabilité. Pour le camerounais, être responsable c’est être un Homme, c’est avoir un job, une femme, les enfants qui vont avec, c’est sortir seulement le samedi soir et rentrer à 22h, c’est aller le dimanche à la tontine des ressortissants du village, c’est avoir les cheveux blancs chaque rentrée scolaire, c’est parler du terrain à acheter à Nomayos, c’est se renseigner sur le prix des parpaings, c’est s’intéresser au prix du bétail en vue de la dot de madame etc.

    Quand une fille me sort la phrase « Ngimbis, il faut te responsabiliser hein ? », d’habitude je ramasse mes fringues je me rhabille en vitesse et…je fuis. J’ai appris à reconnaître les vampires.
    Pourtant se marier n’est pas chose facile hein ?

    Quand un homme ici au Pays des Crevettes décide de se marier, c’est ce jour qu’il apprend qu’il a une famille.

    Il y a quelque temps, un cousin a décidé de se marier. Pas avec une inconnue hein ? Avec une fille qui partage sa vie depuis cinq longues années (je me demande comment ils font) dans un violent « viens on reste » la version camerounaise du compagnonnage amoureux. Je ne sais pas ce qu’elle lui a fait au lit une certaine nuit, le voilà le lendemain avec à la bouche un mot : mariage.

    Aujourd’hui il y a le portable hein ? En quelques heures toute la famille est au courant. Le week-end suivant, voilà un oncle maternel, le patriarche de la famille qui débarque du village.
    J’ai assisté à l’interrogatoire en règle qu’il a fait subir à mon cousin et j’ai eu froid dans le dos.

    Je précise (vous comprendrez pourquoi) que la fille est de Yabassi, cadre, trentenaire, et mère d’un adorable gosse.

    Oubliez l’amour hein ? Oubliez les envolées lyriques sur les sentiments. Quand un camerounais présente sa future femme à ses parents, rien de tout cela ne compte. Leurs critères sont ailleurs.

    L’origine
    On a beau jouer au jeu hypocrite de l’amour, la tribu est le critère majeur. Une fille d’une tribu étrangère perd beaucoup de points. Le camerounais fait des affaires avec ses concitoyens, mange et boit avec eux, mais quand il s’agit d’union, c’est autre chose. Certaines unions meurent à l’énoncé de la tribu de la compagne. Une bamiléké ? Mon fils ! Tu vas seulement marcher sur mon corps avant de l’épouser. Tu ignores que les bamilékés nous ont trahis pendant le maquis ?
    On ressort des clichés endormis, des lieux communs, des inepties : Une Yabassi? Est-ce que tu sais qu’avec leur sorcellerie, les Yabassi ont fait tomber la chéchia du président Ahidjo lors d’une visite chez eux ?
    Idioties parfois proférées, parfois tues car en réalité le rejet au nom du tribalisme ne s’assume pas. Il n’a pas de fondement logique. Donc on sort une sentence sans appel :Une nkwa ? Jamais !

    Le statut social
    Curieusement, une femme qui ne travaille pas a plus de chances. Elle est jugée plus malléable, moins indépendante. La femme qui s’assume fait peur. Tu sais comment elle a eu son argent ? Tu sais qui lui a trouvé le travail ? Le genre-ci tu vas lui dire quoi ?
    Mon oncle ayant vu une photo de la dulcinée de mon cousin s’est exclamé : elle met la chaine au pied ! J’ai failli éclater de rire…

    L’âge
    Par ici la femme vieillit vite hein ? Passé la barre des vingt cinq ans, la camerounaise entre dans la zone rouge. Chaque année qui s’ajoute fait baisser son prix sur le marché. A trente ans, c’est carrément mission impossible, elle est considérée comme une orange qui a libéré tout son jus, et forcément, ce sont les autres qui l’ont sucée… Par ailleurs avoir une femme du même âge que soi n’est pas jugé politiquement correct. L’écart idéal est un minimum de cinq ans.

    Les enfants
    Ils ne sont pas les bienvenus, surtout qu’ils sont ceux de l’Autre. Un proverbe (de mon oncle) dit : la bouche qui a goûté au miel n’oublie pas sa saveur. Comprenez qu’un jour, elle rentrera forniquer avec le type qui lui a fait un enfant. Je me suis juste demandé ce qu’était mon cousin dans l’histoire. Un citron ou une kola ?

    Voilà!  Chaque jour, je vois des drames autour de moi. Des gens qui s’aiment mais se séparent pour contracter des unions de convenance question de satisfaire une famille arriérée. Des phrases étranges : « il m’a perdu le temps », « ses parents ne m’aiment pas », « ma mère l’a refusée » ! On a créé une classe de femmes, belles, fortes, entreprenantes, qui ont très souvent réussi, mais que la société machiste et conservatrice fragilise et regarde de haut au seul énoncé de la phrase maudite : elle n’est pas mariée […et vu son âge, il ya peu chances que ça arrive…]. Des noms d’oiseaux : « Grillée », « rococo », « produit fini ». Chacun se cache derrière des prétextes : la culture, le lien familial, la tradition, la parole de la mère, la pression familiale, mon œil ! Quand on croit en quelque chose on se bat pour.

    Si tu es une femme et qu’à la lecture de tout ceci tu paniques, je te rassure :
    Si tu es blanche, on va t’accepter. Munis-toi juste d’un passeport valide.
    Si tu es la sœur de Samuel Eto’o (et de son compte bancaire) on va fermer les yeux sur ta ribambelle de bâtards.
    Si tu n’es ni l’une ni l’autre, hum ! J’ai peur pour toi.

    A mon cousin, mon oncle a proposé une vierge de dix-sept ans qu’il dit garder en réserve pour lui au village. J’ai levé la main : « heu…tonton, moi aussi je suis dans le be… ». Le regard qu’il m’a lancé m’a empêché de terminer. La vie est injuste hein ? Je me tais.

     

    Peace !

     

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